Bonjour, soyez les bienvenus sur notre blog !!!!
Pour commencer nous allons vous parler du bagne de Saint-Laurent du Maroni, notre ville, elle a vu près de 70 000 prisonniers arriver entre 1858 et l'après Deuxième Guerre mondiale . Les bagnards arrivaient de France sur ce débarcadère(que vous pouvez voir maintenant en ruine) sur le fleuve Maroni...
Ils faisaient le voyage sur un bateau appelé "la Martinière" à partir de 1919. Voici les images de ce qu'ils voyaient à leur arrivée avec cette vidéo de Christiane...
Maintenant nous empruntons le chemin que prenaient les bagnards pour aller de "la Martinière" jusqu'au camp de la Transportation. On voit de nombreuses anciennes maisons de surveillants...
Voici ce que voyaient les bagnards à leur arrivée au camp. La vidéo est de Dominique...
Maintenant nous allons pénétrer dans , l'entrée principale du camp construite par les bagnards eux mêmes, d'abord en bois puis en pierres !
Ici, c'est un célèbre manguier (mais qui date de la fin du bagne ) où poussent de superbes mangues ! A l'arrière plan, il y a les cases ou étaient logés les bagnards...
Tout de suite après l'entrée se trouve l'infirmerie des bagnards (cliquer pour agrandir et voir l' inscription).
A gauche et à droite on aperçoit les cases où étaient enfermés les transportés, les criminels dangereux, et au fond, la porte grise qui permettait d'aller à l'hôpital du pénitencier.
Sur la photo en dessous, à droite en regardant depuis la cour centrale, se trouvait ce bâtiment à deux fonctions : à gauche, il y avait la cuisine pour nourrir tout le camp, au centre et à droite se trouvait la salle d'anthropométrie c'est à dire la salle où les bagnards déposaient leurs empreintes, où ils étaient mesurés et pesés, examinés pour pouvoir être reconnus en cas de fuite.
De nos jours cette salle sert pour faire des expositions et des spectacles ce qui explique la présence des tentes devant le bâtiment.
Une photo de la porte d'entrée de la cuisine...
Voici maintenant quelques images des cases où étaient enfermés les bagnards. Il y en a 24 en tout. Elles ont été repeintes pour un film sur un bagnard célèbre : l'affaire Seznec...
La lourde serrure fermée la nuit...
Nous vous présentons l'intérieur d'une case non aménagée. A l'époque des bat-flancs étaient installés mais à cause du manque d'hygiène, les bagnards ont eu droit aux hamacs à partir de 1928...
Ce lavoir est situé derrière les cases, à côté de la cuisine. Il servait pour nettoyer les vêtements des bagnards de la partie principale du camp.... Devant le lavoir on aperçoit ce drôle de puits avec un système de poulies pour alimenter en eau. Les bagnards se lavaient dedans aussi...
La visite continue ensuite dans le quartier disciplinaire du camp où étaient envoyés les bagnards qui avaient fait des délits dans les camps de Saint Jean (les relégués) ou de Saint Laurent (les transportés)
Quelques cellules pour les libérés c'est à dire ceux qui sont sortis du bagne pour doubler leur peine en Guyane mais qui ont recommencé leurs délits en ville car ils ne trouvaient pas de travail. Ces cellules sont très petites et très sombres malgré la petite fenêtre pour la lumière au dessus de la porte.
Voici le lavoir où les bagnards lavaient leur linge tous les dimanches.
Ci-dessous, voici les blockhaus, de grandes cellules collectives...
...où étaient enfermés les bagnards qu'on appelait les "criminels de sang": c'était les bagnards qui avaient commis des choses graves comme des meurtres, des vols violents etc à l'intérieur du camp. On les regroupait par groupe de quarante à soixante-dix bagnards dans un même blockhaus. Ils étaient attachés par les pieds aux barres de fer, les uns à côté des autres. Il y a un plan incliné contre le mur pour que les prisonniers puissent reposer leur tête.
Ici nous avons les toilettes !!! Pas très gai et insalubre...
Voilà l'image d'un wagonnet qui servait à transporter des bagnards ou des marchandises de Saint-Laurent à Charvein, l'horrible camp forestier des "indomptables", aujourd'hui près de Javouhey. Ce train emmenait aussi des bagnards relégués au camp de Saint-Jean. Après la perte de la machine à vapeur, seule la force physique le faisait avancer : c'était très dur car il fallait avoir beaucoup de muscles...
Dans une autre partie du camp, d'autres cellules pour les bagnards qui ont commis des délits encore plus graves et qui attendaient d'être transférés aux Iles du Salut ou guillotinés...
Voici l'intérieur d'une de ces cellules. Le prisonnier dormait sur une planche de bois. Comme coussin, ils avaient une barre de bois triangulaire. La nuit on passait le pied dans "l'étrier de fer", un verrou qu'on inclinait plus ou moins pour faire plus ou moins mal...
Une cage pour le terrain de foot? Non, ha, ha, ha, les bagnards n'avaient pas le droit de jouer à l'extérieur... Cela servait à accrocher le linge...
Tout au long de notre visite ,on voit sur les murs des cellules des dessins de bagnards qui s'ennuient, comme ce bateau ....
Mais aussi des cris du coeur venant d'un bagnard pour sa mère...
Notamment celle de Papillon, un des plus célèbres bagnards de la Guyane, de son vrai nom Henri Charrière, surnommé ainsi à cause de son tatouage sur le torse... Il aura droit à son propre message...
La visite continue ensuite dans le quartier disciplinaire du camp où étaient envoyés les bagnards qui avaient fait des délits dans les camps de Saint Jean (les relégués) ou de Saint Laurent (les transportés)
Quelques cellules pour les libérés c'est à dire ceux qui sont sortis du bagne pour doubler leur peine en Guyane mais qui ont recommencé leurs délits en ville car ils ne trouvaient pas de travail. Ces cellules sont très petites et très sombres malgré la petite fenêtre pour la lumière au dessus de la porte.
Voici le lavoir où les bagnards lavaient leur linge tous les dimanches.
Ci-dessous, voici les blockhaus, de grandes cellules collectives...
...où étaient enfermés les bagnards qu'on appelait les "criminels de sang": c'était les bagnards qui avaient commis des choses graves comme des meurtres, des vols violents etc à l'intérieur du camp. On les regroupait par groupe de quarante à soixante-dix bagnards dans un même blockhaus. Ils étaient attachés par les pieds aux barres de fer, les uns à côté des autres. Il y a un plan incliné contre le mur pour que les prisonniers puissent reposer leur tête.
Ici nous avons les toilettes !!! Pas très gai et insalubre...
Voilà l'image d'un wagonnet qui servait à transporter des bagnards ou des marchandises de Saint-Laurent à Charvein, l'horrible camp forestier des "indomptables", aujourd'hui près de Javouhey. Ce train emmenait aussi des bagnards relégués au camp de Saint-Jean. Après la perte de la machine à vapeur, seule la force physique le faisait avancer : c'était très dur car il fallait avoir beaucoup de muscles...
Dans une autre partie du camp, d'autres cellules pour les bagnards qui ont commis des délits encore plus graves et qui attendaient d'être transférés aux Iles du Salut ou guillotinés...
Voici l'intérieur d'une de ces cellules. Le prisonnier dormait sur une planche de bois. Comme coussin, ils avaient une barre de bois triangulaire. La nuit on passait le pied dans "l'étrier de fer", un verrou qu'on inclinait plus ou moins pour faire plus ou moins mal...
Une cage pour le terrain de foot? Non, ha, ha, ha, les bagnards n'avaient pas le droit de jouer à l'extérieur... Cela servait à accrocher le linge...
Tout au long de notre visite ,on voit sur les murs des cellules des dessins de bagnards qui s'ennuient, comme ce bateau ....
Mais aussi des cris du coeur venant d'un bagnard pour sa mère...
Et des signatures de prisonniers (mais sont elles toutes d'époque? Nous ne sommes pas sûrs)...
Notamment celle de Papillon, un des plus célèbres bagnards de la Guyane, de son vrai nom Henri Charrière, surnommé ainsi à cause de son tatouage sur le torse... Il aura droit à son propre message...
La plaque de béton au centre de la pelouse indique l'emplacement de la guillotine
Dans le bâtiment au fond, le condamné recevait son dernier repas qu'il choisissait lui même. Il était aussi bien servi en vin et en rhum. La guillotine servait à couper la tête des bagnards qu'aucune punition n'avait jamais calmé. Lors de la décapitation, ils rassemblaient les bagnards autour de la guillotine pour y assister. Lorsque le bourreau, choisi parmi les prisonniers, avait fini, il montrait la tête sanguinolente aux autres pour qu'ils aient peur et n'aient pas envie de se comporter comme le condamné. Il disait : "au nom de la République, justice est rendue !". Mais les condamnations à mort n'étaient pas très fréquentes quand même.
Dans le bâtiment au fond, le condamné recevait son dernier repas qu'il choisissait lui même. Il était aussi bien servi en vin et en rhum. La guillotine servait à couper la tête des bagnards qu'aucune punition n'avait jamais calmé. Lors de la décapitation, ils rassemblaient les bagnards autour de la guillotine pour y assister. Lorsque le bourreau, choisi parmi les prisonniers, avait fini, il montrait la tête sanguinolente aux autres pour qu'ils aient peur et n'aient pas envie de se comporter comme le condamné. Il disait : "au nom de la République, justice est rendue !". Mais les condamnations à mort n'étaient pas très fréquentes quand même.